L’ENDOMETRIOSE ? Cancer bénin, 
Cellules malignes, 
Les réponses.
 
L’Endométriose est une maladie très énigmatique, qui, à plusieurs possibilités en étio-physio-pathogénie.
 
Comme nous le savons, l’endométriose a été décrite comme la greffe hétérotopique d'un tissu de type endométrial dans le péritoine. 
 
Les chercheurs se sont penchés sur une études afin d’essayer de voir s’il y avait un déterminant génétique, si cette maladie avait une évolution, une évolutivité. S’ils pouvaient à partir de là, la classifié nouvellement.
Et surtout, essayer de voir, s’il existent des marqueurs protéiques
Ces marqueurs peuvent effectivement être très intéressant à la fois pour le diagnostic mais à la fois aussi pour une solution thérapeutique.
 
La classification anatomique de l’ AFS ( Américan Fertility Sociality ), classification qui a été en fait remodelée au congrès de Montpellier, ne tient compte que du stade anatomique des lésions.
 
Mais il faut que l’on comprenne que cette classification n’a absolument aucune réalité par rapport aux traitements.
La sévérité de cette maladie n’a rien a voir avec son stade anatomique mais avec ses facteurs d’évolutivités.
 
Il y a 20 ans de cela, il a été décrit que l’ Endométriose était un cancer bénin. Il s’agit d’une prolifération de type maligne
Elle va métastasée, dans les ovaires, par invagination d'un nodule à l’intérieur, qui va donner un kyste. 
Il va y avoir des lésions profondes. Le liquide péritonéale qui se trouve porteur de l’information, va diffusé à travers le cul de sac de Douglas, afin de migrer dans la cloison recto-vaginale. Nous allons retrouvé des métastases dans les poumons, dans la vessie etc. Et ce qu il faut savoir, c’est qu'il y a une résistance médicale à cette maladie.
 
Quand on emploi un agoniste de la GNRH, que l’on bloque les ovaires, on ne va pas traiter la maladie.
C’est avec la biologie cellulaire, qu'ils essaient de comprendre un peu ce qui se passe. 
 
Il a été prit au cour d'une coelioscopie, des nodules d’ Endométriose, et vont mettre en culture le liquide endométriosique.
"Dans une forme sévère: au niveau de la biologie." : 
Il y a cytogénétique cellulaire, avec études de croissances et hybridation génomique comparative. Ils ont obtenu une lignée permanente immortelle (se reproduit autant de fois que possible), en culture épithéliale et stroma (cellules de soutient et cellules nourricières) ils ont pu observer qu'elles se mettent en agrégat.
 
Par la suite, avec une coloration, à l’hématosine et cytosine, ils obtiennent des noyaux avec des agrégats de chromatine, des noyaux très actifs qui font ressemblés ces cellules à des cellules malignes.
Ensuite, ils ont essayé d’en faire le phénotypage (calcul du taux de récepteur de progestérone, d’androgène et d oestrogène), afin que ce soit indiscutable, ils l'ont typé avec de la vimantine et de la cytokératine. 
Sur une dizaine de cas cette maladie endométriosique prolifère.
 
"Il se trouve qu il est important de faire le dosage des récepteur de progestérone, car si on donne de la progestérone et qu'il n'y a pas de récepteurs, on va aggraver la maladie."
 
Ils constatent qu'il y a des aberrations chromosomiques.
 
Ces anomalies génétiques ou génomiques sont liées à l’instabilité chromosomique (donc, apparentée à la malignité).
Dans une cellule de type tumorale, vous avez des chromosomes instables et c’est donc cette instabilité qui fait que la maladie va continuer à progresser, dans certaines régions précancéreuses et dans certaines conditions inflammatoires également.
 
En conclusion, les chercheurs continuent et attendent de pouvoir développer un Endobiogramme qui servirait à la fois de marqueur, de témoin de la maladie, de profil, et de récepteur.
 
Document réalisé par D. D
Source : 9ième Congrès International de Gynécologie, Obstétrique et de Reproduction de la Côte d’Azur du 9/11 Mai 2012
 
D'après la vidéo conférence du :
Chercheur gynécologue chirurgien Monsieur Jean Bouquet de la Joliniere.