Troubles fonctionnels urinaires liés à l'endométriose profonde et à son traitement.

 

Les troubles de l' appareil urinaire en cas d'endométriose profonde sont fréquents (jusqu'à 50% des patientes), bien que souvent masqués par des douleurs pelviennes. 

Elles résultent de la détérioration du système nerveux autonome pelvien par infiltration directe de ces structures par des lésions d'endométriose ou d'un traumatisme chirurgical (en particulier dans la résection des ligaments utéro-sacrés, du rectum ou du vagin). 

Ce sont principalement des troubles sensoriels et le dysfonctionnement de la vessie de la miction. 

Ils ont une incidence qualité de vie et pourraient être responsables de complications à long terme (infections récurrentes des voies urinaires sur une urine résiduelle persistante ou troubles du plancher pelvien en raison de la poussée chronique). 

Il est donc important de diagnostiquer et de traiter ces troubles précoces par des entrevues bien menées ou des questionnaires standardisés. Différents traitements médicamenteux ont été proposés, tels que les anticholinergiques ou prokinétiques, mais leur efficacité n'a pas encore été démontrée. 

Neuromodulation du plexus hypogastrique supérieur pour le traitement de la vessie atone réfractaire avec la rétention urinaire persistante après chirurgie semble prometteuse, mais doit être confirmée par d'autres études. 

 

À ce jour, le traitement standard de la rétention urinaire après la chirurgie reste l'auto-cathétérisme. En termes de prévention, les techniques de nerf fictif chirurgicales ont été développées afin de minimiser les blessures peropératoire de bassin plexus nerveux et réduire la morbidité postopératoire.

 

Elsevier Masson SAS.

 

 Traduction de l'article : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24831568